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Le Prix du Silence
L'Art de la Joie
Passager du Réel
Le premier cri
Le deuxième souffle
La troisième dimension
Le quatrième élément
Le cinquième continent
Le sixième sens
Le septième art
La huitième armée
La neuvième symphonie
Le dixième commandement
Le onzième parallèle
Le douzième salopard
Mon treizième verre
La quatorzième avenue
La quinzième heure
La seizième minute
La dix-septième femme qui passe. Il pleut
Pour la dix-huitième fois
Au dix-neuvième jour du mois
Ma dernière cigarette. La vingtième
Le vingt et unième siècle. J’y suis ! J’y reste !
L’odyssée du réel !
Le premier homme
Le «deuxième couteau»
Le troisième «Reich»
La énième connerie
La cinquième République
Le sixième amendement
Le septième samouraï
Il est quinze heure dix-sept ! J’éteins ma cigarette. Tu ne viendras pas !
Au destin d’une planète le chemin de deux êtres,
ce n’est rien et pourtant parfois.
Tout s’éteint, tout s’arrête et ma tête se projette aux cloisons
des «lendemains sans toi»
Je griffonne l’addition où j’ai rayé ton nom.
Je pense à l’homme que je vais être.
Et la vie de «l’homme» me paraît désuète.
Par delà la vitrine, je regarde placide le ballet des âmes
qui défilent sous la pluie, l’inconnu
de leurs vies passe par la prochaine avenue
Il est quinze heure dix-huit !
Et les «tac» et les «tic» ne créent plus de déclic
en moi, ni le bras mécanique de la boîte à musique
où tourne ce disque au désespoir.
Où tourne ce disque au désespoir. L’odyssée du réel !
Mon verre. Le glaçon dans mon verre.
Mon verre sur le zinc. Le zinc de ce bar.
Ses néons sur l’avenue. Qui croise d’autres avenues.
Le dix-huitième arrondissement. Paris.
Le «pays de Molière». Le «vieux continent».
La Terre. Elle s’arrêtera pas de tourner !
Que tu ne viennes pas, ça ne changera pas le monde.
La Terre. Elle s’arrêtera pas de tourner !
Que tu ne viennes pas, ça ne changera pas le monde.
On n’intéresse personne !
Et le temps s’éclaircit, on ferme les parapluies
Et le temps qui poursuit sa ronde à l’infini
Et les éphémérides sont papiers gras qui collent puis
volent au vent de la vie
Tu fuis dans les rigoles, je remonte mon col
Non ! Ce n’était pas un SOS !
Ce n’était qu’un signal de détresse
L’odyssée du réel !
Le premier rendez-vous
Et puis le dernier. Mon dernier verre.
Première résolution !
Au quatrième temps, il sera exactement quinze heure
Dix-neuf minute ! L’odyssée du réel ! J’y suis ! J’y reste !
L’odyssée du réel ! Le vingt et unième siècle.
Que l’on tourne autour de moi !
Narcisse IV ou l’Empire du Moi !
Eurêka ! J’ai la solution !
Y aurait qu’à dissocier les bons des mauvais !
Mais pas de confusion… Ne me mettez pas du côté des trublions !
Le critère est mon opinion ! Introduction, faits, conclusion !
Sus aux traîtres ! Qui refait le monde, dans tous les cas s’en fait le maître-étalon !
Je suis adepte des concepts évidents !
Abjecte oui mais objectivement, je ne me mens pas vraiment !
Aussi j’accepte et concède cependant qu’il y ait parfois des exceptions…
J’y vois confirmation de ma loi… Je suis le roi ! Dès qu’on
Est contre moi, je montre du doigt l’immonde…
Si je suis la loi du nombre, je suis le nombril d’un monde qui n’aime que moi…
Y aurait qu’à n’avoir que mon teint !
Y aurait qu’à ne voir que mon Dieu !
C’est ma foi tellement simple ! Sont-ils tellement vicieux ?
Y aurait qu’à tuer les renards !
Y aurait qu’à suivre au pas de l’oie les voies de mon oracle…
Narcisse IV ou l’Empire du Moi !
Je suis adepte des concepts évidents !
Abjecte oui mais objectivement, je ne me mens pas vraiment !
Aussi j’accepte et concède cependant qu’il y ait parfois des exceptions…
J’y vois confirmation de ma loi… Je suis le roi ! Dès qu’on
Est contre moi, je montre du doigt l’immonde…
Si je suis la loi du nombre, je suis le nombril d’un monde qui n’aime que moi…
Quand les problèmes en question
Deviennent les solutions qui germent en l’opinion
Que l’on a de soi-même…
Le cercle se referme, né de la tentation de croire qu’en sa cervelle
On ne peut qu’avoir raison !
Mais qu’on soit à cheval sur ses convictions,
C’est donc que par principe, elles seront cavalières
A d’autres idéals, visions…
A l’ombre le narcisse préfère la lumière…
Rendez-vous… Rendez-vous… Rendez-vous donc
A l’évidence, au bon sens de ma réflexion !
Rendez-vous… Rendez-vous… Rendez-vous compte
Qu’on a l’intolérance de me traiter de con !
Prophète et roi quand dans ma seule tête tournoie ma planète !
Esthète et roi quand dans ma seule tête tournoie ma planète !
Prophète et roi quand dans ma seule tête tournoie ma planète !
Esthète et roi quand dans ma seule tête…
Mais parfois une seule balle et BOOM !
Mais parfois une seule balle et BOOM !
Mais parfois une seule balle et BOOM !
C’est la guerre des étoiles… BOOM ! ! !
Est-ce que l’on peut «chauffer l’ambiance» comme on réchauffe la planète ?
Est-ce qu’on peut faire «monter l’audience» comme on fait monter les eaux ?
Comme les marées, j’ai l’humour noir ! Pour faire «chavirer» les badauds,
j’aime narrer des histoires bourrées de jeux de maux.
Dès la première, je devrais faire l’effet d’un ouragan !
Alors tenez-vous bien les côtes ! Je parle du «progrès flagrant»
qui se dit d’une génération qui, en un siècle,
a laminé ce qu’une planète a mis des millions d’années à faire naître et germer
J’aime les histoires ! Quand elles se finissent mal !
J’aime les histoires ! Tant qu’elles sont improbables !
J’aime à laisser croire que le fond de mes fables n’est pas illusoire
Car meilleur est l’auditoire !
Mais ce n’est que fiction ! Qui d’ailleurs aurait foi en de si coupables intentions ?
Puisqu’on vit dans un monde qui n’est qu’«idéal»!
Qui serait assez con pour tuer sa terre natale puisqu’elle lui est vitale ?!
Est-ce que l’on peut sauter de joie comme pourrait sauter le monde ?
Est-ce que le fait de faire «la bombe», nous fera rire aux éclats ?
Les récits ne tombent pas du ciel ! Qu’on rit jaune - parbleu ! –
me rend vert d’être si peu spirituel et drôle !
Mais je vais me refaire. Il était une foi ! Puis une autre ! Puis tant à la fois !
«Le mouton» demanda aux apôtres qu’ils dessinent «le prince de la voie» !
Comme chacun prêchait le partage. Tout le monde fit «Dieu» à son image !
Comme chacun prêchait la bonté. On ne fit pas mieux que de s’entre-tuer !
J’aime les histoires ! Quand elles se finissent mal !
J’aime les histoires ! Tant qu’elles sont improbables !
J’aime à laisser croire que le fond de mes fables n’est pas illusoire
Et faire peur à l’auditoire !
Mais ce n’est que fiction ! Qui d’ailleurs aurait foi en de telles affabulations ?
Puisqu’on vit dans un monde qui n’est qu’«idéal»!
Qui serait assez con pour tuer son semblable au nom du charitable ?!
Est-ce que c’est le propre de l’homme d’aller salir sa nature ?
Ou est-ce que c’est dans sa nature d’aller salir par l’opprobre ?
«Plus on est de fous et plus on rit»!
J’parierai pas que nos enfants auront autant d’humour
que la connerie de leurs parents !
Quant à moi je me retire ! J’entends dire à mon endroit que mes histoires font rire.
Mais ne font rire que moi ! J’en avais pourtant moult et pires !
Personne n’écoute et c’est vexant ! Même pas celle d’un empire dirigé par un texan.
J’aime les histoires ! Quand elles se finissent mal !
J’aime les histoires ! Tant qu’elles sont improbables !
J’aime à laisser croire que ce ne sont que des fables. Mais est-ce illusoire ?
Je suis l’avocat du diable ! Je suis l’avocat du diable !
L’esprit commande ! L’esprit commande !
Et ce parti pris fait qu’on ne peut se comprendre !
A l’instar des «pin-up» aux saphirs et diamants,
tu me nargues en nos calendriers.
Tu n’as d’yeux que pour tes stars du «Dieu cinémascope»,
je me targue de te les faire oublier
A l’instar des «pick-up» aux saphirs et diamants,
tu me dis que mon «disque est rayé»!
Que je ne suis qu’un ringard, une parodie d’«Elvis» pour guitare une raquette de tennis
Mais ce «n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule»!
«La moutarde me monte au nez» car non tu n’es pas la seule à aimer le «ciné»!
«Ne pleure pas la bouche pleine»! Je ne suis que passionné des «Galettes de Pont-Aven»
et de la comédie à «la française» de soixante-dix à soixante-seize !
Toi tu as «la folie des grandeurs», tu renies mon cinéma d’auteur.
Ô Blasphème !
A l’évidence, ma chère ! A l’évidence, je t’emmerde !
Dans les deux sens du terme, pour moi la haine, pour toi l’ennui de ma vie de bohème
«Comment réussir quand on est con et pleurnichard ?» gémit ta mère.
A mon égard, elle est virtuose !
«Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause»!
Oh «Laisse aller! C’est une valse»
«La situation est grave. Pas désespérée»,
tu me prends pour un «cave» mais admets qu’on a bien retrouvé
« la septième compagnie » ! On pourrait se retrouver nous aussi
Mais pour toi je suis «l’incorrigible», «le distrait» jamais «le magnifique»!
Tu me vois le reflet de mes films
Suranné, mauvais et pathétique.
Ô Blasphème !
En l’occurrence, ma chère ! En l’occurrence, je t’emmerde !
Dans les deux sens du terme, pour toi l’ennui, pour moi la flemme de te dire en poème
Que «je te quitte !» Que «tu peux rentrer chez ta mère !»
Qui sera «pliée en deux» quand elle saura qu’on ne sera pas «les mariés de l’An II»
J’arrête la comédie ! Ne te déplaise.
Je n’aime que la comédie «à la française»!
J’arrête la comédie ! Ne te déplaise.
Pas celle de «soixante-dix à soixante-seize»!
L’esprit commande ! Et ce parti pris fait qu’on ne pouvait se comprendre !
Non ! N’allez pas croire qu’on soit révolutionnaire !
Il serait fou de croire que l’on doit tout foutre en l’air !
La démocratie et la laïcité sont ici et me font droit à vous citer…
Pas « à la barre » je sais… Protégeons les chauffards
Qui font fi de l’égalité au nom des gyrophares !
Mais alors permettez qu’on vous taille un costard,
Que vous ne porterez jamais de peur qu’il ne vous aille…
Car vos épaules vous les voyez larges !
Vous confondez le rôle et le poids de la charge !
Mais un mandat n’est pas fait – candidat du pouvoir –
Pour les effets d’image mais pour faire son devoir !
Non ! N’allez pas croire qu’on soit un parti notoire !
Donner de la voix n’est ici qu’un défouloir !
Mais il est où l’espoir ? Quand le seul parti de croire en l’avenir,
A vous voir, nous fait déjà pâlir…
Représenter le citoyen n’est qu’un sacerdoce !
Rien ne sert de remuer la queue comme un chien devant un os !
De se renvoyer la « ba-balle », de renifler les dessous de table…
Oh ! fais de toi cher pontife un emploi fictif…
Et s’il faut bien s’effrayer des taux d’abstention
Il fallait bien tôt ou tard payer l’addition !
Plutôt que de soigner la sémantique, la diction…
Faites des travaux pratiques d’éthique et de convictions !
Non ! N’allez pas croire que l’on soit indifférent !
A vos empoignades, on est même au premier rang !
Si le ridicule ne tue pas, il est navrant…
Devenez adultes, le pas sera grand…
Mais tout n’est pas si noir !
Je sais qu’il en est de bonne foi !
Pourraient-ils de notre part ?
A ceux qui dorment à l’Assemblée,
Les réveiller dans l’envoi d’un coup de pied quelque part !
Je rends grâce au pompier qui combat les flammes
Je rends grâce à l’infirmier qui combat les larmes
Je rends grâce – vous voyez ! – aux âmes responsables
Je rends grâce que vous ne soyez pas à leurs places !
Non ! Pas de parti mais le parti de croire
Que la voie de la sagesse passe par la voie du devoir !
Je dis Non ! Pas de parti mais le parti de croire
Que la voie de la jeunesse passe par la voie de l’espoir !
Oh non ! Non n’allez pas croire qu’ont ait gloire à vous railler !
Y aurait des histoires plus bandantes à travailler !
Et s’il arrive parfois que l’on rit de vos errances…
Que ce soit de joie ! Non là y a aucune chance !…
Aux lendemains meilleurs, on tend la main
Mais la paume devient poing tant l’aumône alarme…
Au point qu’on a broyé d’ailleurs les rêves anciens,
Quand les gamins qu’on était, levaient les armes !
Du fond des yeux peut-elle remonter la lueur ?
Qui nous habillait justicier rebelle qui sans peur,
D’un printemps pluvieux allait sauver les plus jeunes
Quand nos vingt ans jeûnent maintenant qu’on est plus vieux !
J’aurais aimé qu’émerge mon destin des mélopées de mes combats anodins…
Héros cherche épopée pour voir enfin si exister fera de moi quelqu’un !
Aux lendemains meilleurs, aux lendemains qui chantent,
On trinque mais au nom d’un refrain dont l’air nous manque…
Au loin se sont noyés d’ailleurs les rêves anciens
Et les gamins qu’on était ont levé l’ancre !
Du fond des eaux peut-elle remonter l’étoile ?
Qui de caravelles en vaisseaux guidait nos voiles,
Au vent des augures, vers des confins inconnus…
Quand nos aventures prennent fin au coin de la rue…
J’aurais aimé qu’émerge mon destin des mélopées de mes voyages sans embruns…
Héros cherche épopée pour voir enfin si exister fera de moi quelqu’un !
Qu’ai-je fait de mon destin ?
Qui a pris ma part ?
Qu’ai-je fait en mon chemin, qui ne va nulle part ?
Et si c’était un pont trop loin ?
Si ce n’était pas là l’important ?
Si les rêves mutins ou marins, étaient moins beaux au présent ?
Si le vrai était moins loin ? Et si c’était là l’important ?
Ce qui paraît simple rend grand pour qui en détient le sens…
Dans le fond doit-on vraiment pour devenir quelqu’un,
Aller séduire aux firmaments ?
Et si d’aucuns montent en mon trajet,
Même fait de trains banlieusards…
Je me contenterai d’être « passager du hasard » !
Héros quoi qu’il arrive, quant au destin ?
T’en souvient-il ma vie de ce dessein ?
Où être utile est épée de victoire !
Aussi futile soit « l’épopée du vouloir ».
L’épopée du vouloir ! La foi d’y croire !
Tirer le fer de gloire de la pierre angulaire de ce qui est en soi !
La foi de faire ! L’épopée du vouloir !
Pour tuer le temps… Excellences !… Armez-vous mais de patience !
Les hommes sont comme des tambours !
Tout est affaire de roulement !
Les dogmes et les longs discours en jouent selon l’air du temps…
D’ailleurs comment être sourd à de si bons instruments
Qui donnent autant quand les leurres en retour ne prêtent qu’au dévouement ?!
Et tour à tour, le braves se déchaînent et le cœur battant !
Ils courent et sous les salves à la chaîne, ils meurent combattant !
Les voies de la Mère Patrie mènent parfois au Père Lachaise…
Aussi, ne faudrait-il pas faire le tri dans les faits et la thèse ?
Serait-il si lâche en chemin de remettre son courage à demain ?
Et que les mages le prennent à deux mains !
Eux qui ne font que montrer le chemin…
Courage fuyons ! Le message n’engage à rien !
Comprenez bien ! Je ne monte à la charge qu’au front qui est mien…
Ô rage ! Désespoir ! D’être otage de ces tragédiens…
Concitoyens ! Parfois l’adage qui convient est « qui ne fait rien n’a rien » !
Les hommes au service d’une idée sont-ils au service des hommes ?
N’y a-t-il pas risque que la précitée soit non fertile ?
En somme, doit-on se précipiter au clairon qui sonne
Pour des raisons qui ne sont destinées qu’aux floraisons d’automne ?
Quand l’histoire se dédit… Allons !
On ressort les longs discours… « Gloire aux morts à crédit ! »
Résonne le son des tambours qui mènent encore à la baguette
A l’oraison des remords celui qui fit don de son être
Croyant peut-être qu’il changerait le plomb en or !
Serait-il lâche en chemin de remettre son courage à demain ?
Et que les mages soient cobayes humains !
Eux qui n’ont jamais de sang sur les mains…
Courage fuyons ! Le message n’engage à rien !
Comprenez bien ! Je ne monte à la charge qu’au front qui est mien…
O rage ! Désespoir ! D’être otage de ces tragédiens…
Concitoyens ! Parfois l’adage qui convient est « qui ne fait rien n’a rien » !
Pour tuer le temps… Excellences… Armez-vous mais de patience !
«Marvin»! J’admets le pseudonyme est un peu frime ! Mais c’est le lot d’un privé
Privé de «sublime»! Que serait «Humphrey»?
Lui dans les films, il se fait appeler « Marlow »
Il faudrait un crime ! Ca y est je l’ai !
Une balance la veille, a basculé dans le «grand sommeil»
Et quand les «poulagas» piétinent ! Qui appelle-t-on ?
Résultat de l’énigme
«Hard Marvin Hard !» Je tire les affaires au clair et ma secrétaire
«Hard Marvin Hard !» admire le savoir-faire de mon flair !
Je radine sur les lieux du délit
C’est pas joli à voir ! Un vrai bordel!
A la fois, j’exprime à la «maquerelle» mes regrets et mon désir que ce soit mieux rangé !
Puis je la «cuisine»! Elle me «roule dans la farine»!
_«Oh ! Marvin»! Etes-vous le mâle qu’on devine ?
_Inutile ! Je suis incorruptible !
Mais dans son lit nos libidos lui firent un alibi en béton !
Et cette question au cœur de ses draps
Mais qui a tué Parker Howard ? Il n’y a pas de hasard !
Tout mystère a une solution ! Quand la solution fait mystère !
Le «grand Marvin» entre en action, portant la divine intuition !
Tant que vivra la corruption ou le crime, il sera en mission !
Spécialiste ! Spécialiste ! Le génie de sa profession
Spécialiste ! Spécialiste ! Profession détective !
La victime a été étranglée, tronçonnée, mitraillée et en même temps !
Au moment du crime étaient présents trois types «en sang» et armés jusqu’aux dents
D’emblée je devine ! Je suis une vraie machine ! Je crois qu’il y a là un indice !
Les trois sont complices ! Ils ne me feront pas croire qu’ils venaient à l’improviste ! ça non !
Tout énigme a une solution ! Tout est question de discipline !
Le «grand Marvin» entre en action, portant la divine intuition !
Tant que vivra la corruption ou le crime, il sera en mission !
Spécialiste ! Spécialiste ! Le génie de sa profession
Spécialiste ! Spécialiste ! Profession détective !
Procédons à l’interrogatoire
Le premier me dit «Parker a passé l’arme à gauche !»
Il était droitier ! «ERREUR ! !» Il éclata en sanglot !
Le deuxième me dit «Parker a dû cassé sa pipe !»
Il ne fumait pas ! «ERREUR ! !» Il dit «Damned ! Je suis pris !»
Mais la plus étrange ce fut la «rencontre du troisième type»
«Il a rejoint les anges !» me dit-il. Puis il avoua tout de suite !
Avait-il compris ? «Parker» n'y croyait pas !
Il est des phénomènes parfois que l’on explique pas. Voilà !
Encore une mission réussie ! Encore une question d’éclaircie !
Sous les «Merci !», les ovations «Marvin» s’enfuit à l’horizon
Ainsi finit la narration, le récit d’un héros en action
Le génie de la profession. Profession détective !
Spécialiste ! Spécialiste !
Je m’essaie certains soirs en ma plaie l’écharnoir,
A hurler aux étoiles…
A appeler l’enfant roi, mon sang, sa seule gloire !
Sans en soulever le voile, le linceul noir.
Alors qu’ils saignent ! Non ! Cela ne me regarde pas !
J’ai perdu la force et la foi, l’écorce en moi…
Alors qu’ils règnent ! Non ! Cela ne me regarde pas !
Non ! Personne ne me rendra ! Et pour moi sonne le glas
Des idéaux, des idées basses… Que sais-je ?
Je ne veux plus rien avoir à faire avec eux, avec leurs guerres…
Ils trouveront bien sans moi de bons moyens de se distraire…
Se battre pour la couleur de leurs couilles, le prix de l’andouille, etc.
Pourtant j’ai levé le poing ! Tant de fois été témoin
De ce dont l’homme était capable !
Maintenant je ne crois plus en rien ! Je me fous de son sort…
« La mort a des vérités quand les idées en sont loin ! »
Et même seul contre six milliards, c’est eux qui ont tort !
Et qu’ils jouent seuls à se faire valoir au jeu du plus fort…
C’est eux qui ont tort !
Je m’essaie certains jours en filant au hasard,
A errer d’assommoir en assommoir…
A goûter aux « Bonjour ! »… Pas toujours aux « Au revoir !»…
Et garder ce semblant ce vie en moi…
Alors qu’on me serve ! Cela ne les regarde pas si je suis saoul !
C’est sous le poids de mon désarroi !
Alors qu’on me laisse boire et je resterai coi…
Je me fous des regards, des débats de comptoir !
Allez riez ! Discutaillez ! Raillez-moi !
Si parfois je ne marche pas droit ! Je connais ma voie…
Si mon idée c’était le choix de ne plus en avoir !
Si ce n’est le constat froid que rien ne cautionnera son départ !
Non ! Je ne suis pas un dément ! Je suis à bout d’argument !
Je suis au bout de mon voyage…
Je suis à l’âge du mourant depuis ce soir de novembre
Où cette bombe éclata au nom de je ne sais quoi !
Et même seul contre six milliards, c’est eux qui ont tort !
Et qu’ils jouent seuls à se faire valoir au jeu du plus fort…
Alors qu’ils règnent ! Qu’ils saignent !
Cela ne me regarde pas ! Cela ne me regarde plus !
Quand la haine est «sur le feu», bouillante et nébuleuse,
elle suinte sur les tempes en perles huileuses
Et quand pullulant sur les plaies purulentes,
elle saigne à blanc l’essaim d’abeilles des âmes fiévreuses
Elle marmite et gémit dans l’étuve de l’inconscient !
Elle croupit dans la lie qui cuve en nos esprits impatients !
Elle se nourrit du pus, l’égérie spolie confiante !
Elle tarit et repue, le ver charrie sa fiente !
Quand elle déborde ! Elle nous fait dire «qu’elle soigne»!
Quand elle emporte avis de chacun !
Quand elle déborde ! Elle nous fait jouir de «sa poigne»!
Qu’elle ne comporte aucun risque aucun !
Et abondent les motifs, elle inonde et convainc !
Quand elle égorge à crier, que tout le corps expire,
le cou se tord à rire à bout de pitié !
Et quand les yeux exorbités, elle exhorte au délire,
exporte son empire pour mieux éclater !
Elle refoule dans la rue des égouts de l’indigence !
Elle se rue dans la foule qui «porte aux cous la corde qu’on lui sert»!
C’est la curée des fous ! La louve a faim de vengeance !
Qu’importe qu’on ne trouve que des «boucs émissaires»!
Quand elle déborde ! Qui ne suit pas le courant
Quand elle emporte les cris de chacun !
Quand elle déborde ! Essuie le joug du torrent !
Qu’elle ne comporte aucun risque aucun !
Elle prend les traits du bien, on ne s’effraie plus de rien !
Elle sourit, féline et lascive, effleure ses gants de bourreau
Choisit les cœurs à la dérive et pique d’épines de rose,
le désir de celui qui la suit imprudemment
La mante s’ouvre à lui Puis elle tue son amant !
Elle étouffe, elle se plie, supplie qu’on «lui ouvre enfin»!
Elle souffre «à l’agonie» dit-elle, tourne en son «lit de défunt»
A genoux, elle expie, appelle «au secours» afin qu’on retire le verrou
Puis elle tue son gardien ! «La haine appelle la haine !»
Mais si elle rend con et fier, qu’on n’y voit pas là le blason du caractère !
«La haine appelle la haine !» Mais qu’on souffle sur la braise,
me souffle l’idée qu’elle nous baise ! Qu’elle nous baise !
Quand elle déborde ! Quand elle l’emporte ! Quand elle déborde ! Quand elle l’emporte !
…Missing in the rain…
Comme dans le « singe en hiver », rêvant de « Mer de Chine »… De maintes et mille chimères que le vent de « T’ien-Tsin » balaye au soleil levant. J’aiguille mes nuits de vaines morphines, laissant les bras de Morphée, embrassant les divines fées d’une traversée facile…
Ange aux mirages éphémères, tes démons « héroïne » mélangent en mon univers l’amer limon, l’orange sanguine et la ciguë… Dans mon verre ondoient les sphinges à corps de lionne au ciel des « jardins de Babylone »… Sans elles, comment prendre mon envol ? Sans toi, je dégringole…
Mais chaque fois que « l’abandon » me berce, la voix de Cupidon s’en mêle et me transperce de tridents qui versent en mon sang, la céleste essence scellant ma dépendance… Chaque fois ton poison m’ensorcelle, je bois… Tant que ma raison chancelle ! Et je me plonge dans un bain dénué d’écueil, aux nuées de songes embués de Gabin et Verneuil…
Comme un poisson volant, je navigue entre deux mondes en filant d’un poison à l’autre, allant d’un sérum à un autre… Et d’un abandon l’autre je te fuis, je t’attends au fil de mes nuits blanches…
Mais ne crois pas que je serai ta proie ! Je débouterai le Minotaure du labyrinthe où j’erre en ton empreinte. Et j’harponnerai le Léviathan dans l’océan furieux où je me noie. Je combattrai l’Imperator qui règne en moi, et les dieux et les rois, dans le choc des titans !
« Hô Chi Minh-Ville », l’ancienne « Saigon » file dans mes veines… Et m’assaillent hostiles, fulminent, m’aliènent les dragons des pandémoniums… Et « Shanghai », « T’ai-wan » l’ancienne « Formose », s’écoulent en mes nuits diluviennes… Et m’assaillent l’alcool de riz, la foule, les fumeries d’opium… Quitte mon delirium « Aphrodite » ou que tu reviennes !
Quand la Loire, lent serpent docile, prend au soir les semblants du Nil, la Lune s’y endort et son fil d’or tend mon lit de fortune, où je m’invente en mon exil un corridor parmi la brume qui mène aux dunes et pyramides, au blanc phosphore des écumes…
Chaque fois que je monte en l’Olympe, tournoient les sillons de ta nimbe… Et je retombe dans les tourbillons de ma flamme, du toit du monde, pendu au long de ta palme… Chaque fois ton putain de soleil flamboie ! Qui l’atteint se brûle les ailes ! Et comme Icare, je bascule au sempiternel et se réveille ce mal que j’ai au fond de moi…
Dans l’entonnoir de mes nuits sans sommeil, tourne en moi ta vision… Au fond je sombre avec ! Et je bois à ta victoire et je te délaye dans l’urinoir, ma jolie… Et que j’essuie mon échec !…
Car ne crois pas que je serai ton esclave ! Je deviendrai ce « gladiateur » qui dans l’arène s’est délivré des chaînes. Et je vaincrai la « mandragore » qui agit en moi de la pis magie noire. Je renierai le Créateur qui se déchaîne comme il fit autrefois à Sodome et Gomorrhe !
« Hô Chi Minh-Ville », l’ancienne « Saigon » file dans mes veines… Et m’assaillent hostiles, fulminent, m’aliènent les dragons des pandémoniums… Et « Shanghai », « T’ai-wan » l’ancienne « Formose », s’écoulent en mes nuits diluviennes… Et m’assaillent l’alcool de riz, la foule, les fumeries d’opium… Quitte mon delirium « Aphrodite » ou que tu reviennes ! Ou que tu reviennes.
Allez ! Approchez messieurs dames !
Il vous fait son numéro dans le grand cirque des âmes !
Le héros des temps nouveaux ! L’homme qui tombe de haut
et de plus en plus haut ! Regardez !
Admirez l’homme que l’on nomme «Dépass’man»!
Il va vous narrer l’histoire, le récit de ses déboires.
Afin de gagner ma vie, j’ai bien failli la perdre !
Quand je m’y suis jeté ravi, pour m’éclater comme une «merde»
Du haut de mes diplômes, j’aurais mieux fait de m’«écraser»
«Voyez mes hématomes !» On peut pas mieux y arriver !
S’il faut tomber à point pour trouver un emploi,
mon C.V parle pour moi mais pour les patrons moins
Eux qui m’ont balancé que si je voulais commencer à travailler,
il fallait déjà avoir travaillé.
Et ça commence à me «travailler» l’histoire !
Si je m’écoutais, de ma science, je les «taquinerais au rasoir»
pour qu’ils m’expliquent comment on peut avoir ladite expérience
sans qu’on me donne chance d’y pourvoir !
Je suis «dépass’man»! Dès l’entame, on me classe tels le profane et l’âne
«Total à la ramasse»! Je suis «dépass’man», con, damné de ma classe
«Dieu» pourtant que je me débats !
Mais je me sens tel un «Judas» condamné aux flammes !
Je suis l’homme qu’on nomme «Dépass’man»!
Je vais continuer l’histoire, le récit de mes déboires !
On dit la crise «latente» mais l’attente de la crise,
elle a pas duré longtemps !
Quand elle m’a pris en ses «files»
Faut se les taper les cons disant que «Ne pas
Travailler, c’est qu’on ne le veut pas vraiment !»
Qu’ils aillent se faire embaucher ! ! !
J’en ai «mangé» des stages qui ne m’ont pas fait manger !
Sans parler des «prises d’otages» que sont les mises à l’essai !
J’ai payé de ma personne et je n’en fus pas payé !
Si ce n’est du minimum. Et j’en fus «remercié»!
Funambule sur le fil du rasoir !
Quand je recule, on m’avance qu’il me faut garder l’espoir !
Rebondir ! Mais je tombe de haut car c’est m’aplatir
la chute de mon numéro
Je suis «dépass’man»! Dès l’entame, on me classe tels le profane et l’âne
«Total à la ramasse»! Je suis «dépass’man», le cancre de la classe
Et pourtant plus je me débats !
Plus je descends dans les «sables mouvants» de mon drame.
« Dites-moi d’arrêter si je gave ! Je suis rodé, c’est pas grave »
«Payer ses dettes, c’est s’enrichir»!
Mais comme «on ne prête qu’aux riches»!
J’étais pas près de m’en sortir ! J’ai forcé l’accès dans un excès de délire
Je n’ai trouvé pour «tirelire» qu’un coffre forcement vide et,
Pris dans les cors et cris des alarmes, j’ai vite compris que j’étais
«dépass’man» encore Maintenant que j’ai «baissé les bras»,
ce n’est pas pour les lever ! «Policeman ! Tirez le premier !»
La condensation sur la piste, la présentation de l’artiste…
« Andy Smith » ! Le champion en titre, volant numéro 8,
sonde les cuisses de Miss Monde qui s’appuie contre son Aston Martin
Les regards se croisent… Indianapolis !… L’angoisse du départ…
On quitte la grille ! L’aiguille des compteurs,
A coups d’accélérateur, s’hérisse et vrombissent les moteurs
D’un ronron prédateur !
La pression monte, la tension…
La sueur pisse sur les fronts ! Il est l’heure du décompte !
Dix secondes… On appuie à fond ! ! !
La première ! Et les roues qui patinent !
La deuxième ! Et tournent les turbines !
La propulsion des moteurs ! Les pulsations du cœur !
Troisième vitesse ! Et rugissent les machines !
Quatrième ! Et filent les bolides !
Au rendez-vous du courage aux courbes des virages !
Quand l’Aston Martin déboîte au bout de la ligne droite
Et remonte à la hauteur de l’aileron du leader,
Le coude à coude s’engage et tour à tour,
L’avantage se joue d’une longueur…
Ça passe ou ça casse ! En route pour la gloire !
Au bout la victoire ! En route pour la gloire !
Ça passe ou ça casse ! Le panache !
Sur l’asphalte la horde sauvage s’abat, le combat fait rage…
Dérapages et carambolages ! Se frottent les carénages…
Et vite ! Deux voitures qui se détachent,
Evitent de peu l’accrochage !
« Andy Smith » est du voyage, au défi du pilotage !
« C’est lui qui attaque ! Il va prendre la corde ! La Cougar lui ferme la porte ! »
La manœuvre était osée… Il va recommencer !
« Debout le pied sur l’accélérateur, il rattaque sous les clameurs !»
Ça bagarre à coups de centièmes !
C’est au dernier qui freine !
Quand l’Aston Martin déboîte au bout de la ligne droite
Et remonte à la hauteur de l’aileron du leader,
Le coude à coude s’engage et roues dans roues,
L’avantage se joue à la peur…
Ça passe ou ça casse ! Le panache !
Quand, aux cris de la foule qui s’emballe, sévit l’assaut final !
On entend les pneus qui crissent et on prend tous les risques !
A ce jeu « Andy » est premier ! Au drapeau à damiers,
Il gardera sa couronne, le haut du podium !
Le haut du podium !
Il se trame sous le pli des branches au printemps,
De jolis drames que les rires endimanchent…
De rondes larmes ondulant sur les joues d’enfant,
Au regard d’un ballon filant de rebonds libres en l’étang…
Où tanguent flemmardes les coques au bois craquelant des barques dérivant,
Les rames ballantes, en clapotis nonchalants…
Puis il y a du soleil ! Tout le monde est content ! On est au pays des merveilles !
Je parierai que les oiseaux chantent !
Je n’ai pas soif de revanche ! Je bois ton vin « douce France ».
Mais qu’ils sont vains « mes Dimanches »
Pour lucarne la romance de murs à perte de songes…
Pour vue des cubes d’éponge plombés d’eau noir,
En la pénombre, au long des cités-dortoirs !
S’il suffisait de noms fleuris !
D’un doux sirop dans l’eau de la pluie !
« Montplaisir » ou « Mantes-La-Jolie »…
Tous les « Chemin vert » seraient jardins faits de fruits divers…
Même s’il reste Doisneau ! Même s’il reste Prévert !
Même s’il reste l’oiseau ! Il émigre au froid de l’hiver
Quand moi je saute dans le RER…
Il plane sur les parquets des rondes blanches
Des tourniquets faits de jupons et de main sur les hanches…
Des flonflons, des refrains gais, des orobanches
Que sont les amants pivotant, lentes toupies sur les planches…
Et les corps se serrant, les cœurs qui s’épanchent
Aux langueurs des violons du vent, aux langues déliées
des violentes ardeurs des chants qu’on reprend en chœur !
Dans un grand élan de bonheur ! A s’en péter les tympans !
J’ai parfois faim de revanche – J’ai tant nourri d’espérances ! –
Tant ils sont froids « mes Dimanches »
Pour lucarne l’indolence… car les desseins des poètes
Ne sont pas tiens « architecte » qui dépeint les centres de vie
Aux liens des devis qu’on nous prête !
S’il suffisait de noms fleuris ! Pour que soit beau le récit de la vie !
« Montplaisir » ou « Mantes-La-Jolie »…
Tous les « Chemin vert » seraient jardins faits de fruits divers…
Même s’il reste Doisneau ! Même s’il reste Prévert !
Je reste en mon îlot ! Venez me voir, c’est tellement beau !
Il ne manque que la mer ! Il ne manque que la mer !
Et un peu d’intérêt !
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