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LA RUDA SALSKA
 
 
 

Le Prix du Silence
L'Art de la Joie
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l'Art de la Joie





L'art de la joie

Des jours, des nuits et des envies,
la vie toujours se définit d'infinis élixirs
pour qui sait les saisir…
Des goûts, des cris et des endroits
envers et contre tout je crois,
la joie devient un art.
Mais pour qui sait la voir…
Quand la saveur, la senteur des épices
reste en suspend lentement promenée par le vent,
effleure les passants, les touristes,
se mélangeant aux vapeurs de la vie bouillonnante,
tel l'encens elle danse et tapisse
l'odeur de pisse s'écoulant des trottoirs ruisselants…
au cœur de la rue qui se tisse
par des élans, des histoires et des mœurs différents…

Un volcan de vie sommeille
Calme Vésuve… puis se réveille !…

Des jours de pluie et des émois s'écoulent sur les tuiles des toits,
l'ondée devient rivière dans le rond des gouttières…
Des instants qui fuient débordants, redondants, libres et abondants
Quand la joie est un art, à chacun son regard…
Dans la clameur, quand l'heure est à l'anis,
s'entendent les chœurs des buveurs, les serveurs s'affairant.
Des joueurs s'attablant s'enhardissent
jouant de cœurs et de pique ou d'hippique à Longchamp.
Des draps se tendent aux fenêtres et métissent
de leurs couleurs la pâleur du bitume régissant.
L'écume de la rue qui se tisse
par des élans, des histoires et des mœurs différents…

Un volcan de vie sommeille…
Calme Vésuve, puis se réveille !

Dans la moiteur, la douceur de la cuisse,
telle l'essence de nos cœurs, la sueur se mêle aux sens,
rieurs des enfants déguerpissent,
sonnant aux portes emportant le temps de l'innocence.
Dans la lueur des néons se réfléchissent
tant de passions dans la son d'un accordéon dense.
Quelle est cette rumeur qui persiste ?
La rue se meurt, ses humeurs se polissent à présent…
Qui peut la mettre en cage et soumettre la sauvage et qui peut dire qu'il la tient ?
On a beau répéter les mêmes procédés, elle s'échappe car…
La joie ne s'enferme pas, non ! La joie ne s'enferme pas, non !
La joie ne s'enferme pas, elle fait don puis s'en va, elle n'appartient qu'à qui la croit…
L'art de la joie… et dans l'art de la joie le cœur…
 
 

Le bruit du bang

Abattus sous le poids des balles au fond des tranchées,
tortues sous le poids des cartables au front des coudes écorchés.
Des éclats d'obus, des rafales, des mères éplorées…
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !
"Tu me tues, je te tue ! Même pas mal.. perdu, t'as triché".
Vaincus dans le raffut des chars, par le feu par le fût crache.
Des fusils taillés dans des branches d'arbres, ou d'acier.
De l'enfance à l'enfer ; du lance-pierres au lance-flammes.
A quoi ressemblent ces combats qu'on ne voit
que dans l'émoi transparent des écrans ?
Et quelle chance non seulement d'être né au bon endroit !
Mais quelle chance également d'être né au bon moment !
Celui qui tremble en attendant la fin.
Celui qui feint que le destin l'étrangle.
Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! BANG !

Victimes du bruit du bang !
La drôle de guerre devient moins drôle quand elle n'est pas un jeu de môme.
Victimes du bruit du bang ! La guerre des boutons devient moins drôle quand ils libèrent l'atome.
Etendus dans les gravats des bombes, priant qu'elles tombent à côté.
Sautant dans les flaques et riant de s'éclabousser.
Poilus sans barbe, soldats de l'ombre, la voix a mué…
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !
Tirant, mimant le bruit du bang, feignant d'être touchés ;
criblés, gémissant dans le sang, les cendres d'une vie arrachée.
Au carnaval des masques à gaz, au bal des armées ;
de l'enfance à l'enfer, du lance-pierres au lance-flammes !
Combien d'enfants de France se sont éteints,
dans leurs 20 ans pour destin la potence ?
Pour des cons qui aujourd'hui votent de droit du sang,
pour des gens trop ravis d'être les rois des cons.
Le bruit du bang quand il est balle à blanc,
n'est pas le même quand il est balle de plomb.
Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! Bang !

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Barton Killer

Il connaît les soirées aux signes avant-coureurs,
il sait s'y préparer cet homme se nomme Barton Killer
laissez-moi vous conter ses aventures de cœur,
et y en a pas qu'une au compteur.
Le cœur a des raisons, mais Barton les ignore,
il s'empare du dicton et bat des records, il est rare qu'à l'hameçon, rien ne morde.

Rive gauche, rive droite, Barton garde-moi !
"Oh ! Mets la gomme et dépasse-toi" supplient ces dames…
Une gauche, une droite, Barton barre-toi !
"Oh mets la gomme et efface-toi" supplient les man…

Les aventures de cœur de Barton Killer,
ne font pas dans la romance.
Les aventures de cœur de Barton Killer
vont aux petits bonheurs d'urgence…
Il ne croit qu'au culot, faut-il parler de lot ?
Quand il fait choix de celle qu'il parle de mener à l'autel,
puis stratagème il aime à jouer sur les mots.
Elle paye la nuit, lui se fait la belle !
Qu'importe le flacon, il les saoule en promesses.
L'alcool coule à foison, comme le Rimmel,
elles n'ont pas besoin d'oignon, s'il les délaisse.

Rive gauche, rive droite, Barton garde-moi !
"Oh ! Mets la gomme et dépasse-toi" supplient ces dames…
Une gauche, une droite, Barton barre-toi !
"Oh mets la gomme et efface-toi" supplient les man…

Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont mené à l'abstinence…
Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont grillé sans indulgence…
 
 

Numéro 23

Les faubourgs de l'amour sont en réalité
sans quartier, nets et courts et à couteaux tirés,
sans discours, sourds, et à pas cadencés,
quand le compte à rebours est déjà commencé.
Au fond des arrière-cours, il y a certes des fenêtres
où la lumière du jour ne paraît jamais naître,
et puis cette tentation qui sort du fond de l'être,
une porte, attention, l'œil d'un judas qui guette, on frappe…

Ça se passe au premier étage…
en bas, ça parle… quartier des 50 otages, numéro23…

Quand l'huis baille, elles se donnent et endorment la monnaie,
se débraillent, impressionnent dans des corps de Manet,
ces nymphes de palier dans l'escalier qui grince,
comme ces lits au premier quand on y mes des pinces !
Sur des matelas jaunis se dressent des amours lasses,
ainsi passent les nuits, ils s'enlacent, ils se laissent
juste ce qu'il faut d'envie et puis les cris se tassent.
Dans l'impasse de l'ennui qui les mène à la laisse, et frappe…

Ça se passe au premier étage…
en bas, ça parle… quartier des 50 otages, numéro 23…

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Que le bon l'emporte

Et que le bon l'emporte !
Il est certes évident que j'enfonce là une porte ouverte depuis longtemps.
S'il est vrai qu'on est con, c'est vrai que tout dépend
du pourcentage qu'on a dans le sang.
Il n'est pas question d'âge, d'éducation sûrement,
mais enterrons la hache avec ces sentiments
qui font que bon rime avec lâche, qui font que le bon n'est pas payant.

Comme dans un duel de cavaliers, au pied de mon for intérieur.
A coup de glaive, de bouclier, que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là…

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur.
J'entends par combat singulier vaincre le pire pour le meilleur.
Et que le bon l'emporte !
Il est bien évident que tant et tant de films l'ont peint depuis longtemps,
mêlant l'incorruptible à la lutte dent pour dent ; le bon la brute et le truand.
Mais méfions-nous des leurres, le bon n'est pas toujours
le policier mais le voleur !
et se rendre compte qu'il y a un pour et un contre, rend moins con pour l'heure !

Tel un duel de barillets mené en mon for intérieur.
Putain, qui va tirer le premier ?
Que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là…

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur.
J'entends par combat singulier vaincre le pire pour le meilleur.
(Ça semble évident que le bon l'emporte à la fin,
ça semble évident que le bon l'emporte de la sorte…)
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là…

Tel un duel de barillets mené en mon for intérieur.
Putain, qui va tirer le premier ? Que le bon dégaine et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on !…
 
 

Selon

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire,
d'opter pour l'équilibre de ses idées car,
le seul fait de vivre annihile cet espoir.
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis,
je revendique ma foi cette catégorie.
Il est des idées qui parlent et des voies impénétrables…

Selon les vents, selon les temps.
L'opinion change et les anges et les démons changent de camp.
Selon les gens ; selon les temps, selon les vents.
L'eau est claire ou bien trouble et le prêcheur ferre le péché…
Au gré du temps l'eau a coulé sous les ponts selon les courants…
Selon, les temps, le juge devient l'accusé sur le banc.
Selon, les vents l'accusé devient le juge au col blanc…
Selon, les gens la sanction se rend, selon la position, le rang…

Selon les vents, selon les temps.
L'opinion change et les anges et les démons changent de camps.
Selon les gens, selon les temps selon les vents.
On se rallie au plus grand et on salit le perdant.
Selon les gens, mais qui peut jurer n'être jamais ce qu'il niait avant ?
Selon, les temps, on oublie vite ce qu'on était antan.
Selon, les vents, on se fait caméléon et mutant.
Selon, les gens, on renie ou on ne renie pas son serment.

Mais selon les temps, l'évidence n'a plus aucun sens.
Les vents, l'infondé fait jurisprudence.
Les temps, du décès naît la reconnaissance.
Les vents, le donné devient la balance…

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire
d'opter pour l'équilibre de ses idées car,
le seul fait de vivre annihile cet espoir.
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis,
ils changent leur vie, leur passé et leur mémoire
devient adaptée au nouveau reflet de leur miroir…

Selon les vents, selon les temps.
L'opinion change et les anges et les démons changent de camp.
Selon les gens ; selon temps, selon les vents.
L'opprimant devient l'opprimé, et inversement.
Mais quel intérêt si ce n'est celui des gouvernants ?
Selon, les temps rien n'est changé, si ce n'est les courants.
Selon, les courants, rien n'est changé si ce n'est les gens.
Selon, les gens rien n'est changé, s'enchaînent les mêmes perdants et fêlons…
 
 

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L'école des sous-sols

(Men ! Men ! Men !)
Bienvenue dans l'arène. Y a pas de mise en scène !
Ceux qui vont suer vous saluent ! Ses arts… (Men ! Men ! Men !)
sont sans retenue sans haine. Y a pas de mise en scène !
Tout au taquet chez les maquisards.

Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qui tourne au «tord-boyaux»
Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais Mayot…

Au royaume des slams et des larsen, et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de l'arène…

(Men ! Men ! Men !)
La sueur telle est notre arme. Y a pas de mise en scène !
Nous l'étincelle, vous la dynamite !
(Men ! Men ! Men !)
La sueur est l'oriflamme. Y a pas de mise en scène !
Et belle est la charge héroïque.

Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qui tourne au «tord-boyaux»
Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais Mayot…

Au royaume des slams et des larsen, et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de la reine…

Oh ! Il y a tant pourtant de mélodies en sous-sol,
L'air du temps n'entend-il pas quand le "la" sonne ?
Il y a tant pourtant de parodies qui volent
Et qui sème le vent récolte la couronne…
Allons enfants nés de l'école des sous-sols,
Rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte.
Allons enfants nés de l'école des sous-sols,
Rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte.

Au royaume des slams et des larsen, c'est toujours le même scénario.
Au royaume des slams et des larsen, c'est toujours le même scénario !
 

L'affût du ram-dam

Dans le vent, le relent des mots, s'amarrent au bar,
tempêtent des bavards, des matelots d'opérette.
Que Baudelaire, le poète, non n'en prenne pas ombrage,
il n 'y a pas que ses vers qui invitent au voyage.
Le rade est un estuaire quand les badauds vont débarquer
En mal de bière et de mer quand on est à quai.
Besoin de partir où le vin nous emmène,
de s 'évanouir dans la marée humaine.

Sous les lames, et sous les vagues à l'âme.
Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme.
Sous les lames, et sous les vagues à l'âme.
Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme.
Mais tous les bars, sont à la rue ce qu'est l'âme…
Sont des phares, quand on est perdu à la barre.
Tous les phares, quand à la rue on s'égare.
Sont des bars… Et à l'affût du ram-dam !…

Garder les pieds sur terre, c'est la mer à boire !
Le tonnerre tonne tous les soirs !…
Il y a dans la gouaille, ce petit goût d'ail, et l'art des mots
qui partent en bataille, tapent dans la faille,
non pas de détail, on se jette à la bâille.
Il y a la canaille, qui braille et qui raille, et l'art des mots
quand tombent les voiles, pas de gouvernail,
non pas de détail, on se jette à l'eau…

On se noie, on dérive, dans un flot de paroles,
On boit, on s'enivre, c'est Feydeau, c'est Pagnol.
On se jette des pierres, on se réconcilie
Autour d 'un dernier verre, au détour de la nuit.
Le rade est un théâtre, prenez garde au raz-de-marée,
Il est un âtre, quand on a du mal à s'ancrer.
Besoin de fuite, mais le vent nous ramène…
Lendemain de cuite dans la marée humaine !

Sous les lames, et sous les vagues à l'âme.
Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme.
Sous les lames, et sous les vagues à l'âme.
Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme.
Mais tous les bars, quand on n'est plus du voyage…
Sont des phares, quand on est échoué sous la table.
Tous les phares, quand on est perdu dans l'orage.
Sont des bars… Et à l'affût du ram-dam !…

Perdez les pieds sur Terre, c'est amer à voir !
Les sirènes sonnent tous les soirs !…
Il y a dans la gouaille, ce petit goût d'ail, et l'art des mots
qui partent en bataille, tapent dans la faille,
non pas de détail, on se jette à la bâille.
Il y a la canaille, qui braille et qui raille, et l'art des mots
quand tombent les voiles, pas de gouvernail,
non pas de détail, on se jette à l'eau…
 

Tant d 'argent dans le monde

Connais-tu ce qui fait tourner les têtes, fait l'effet d'une bombe,
Tourner la planète, une hécatombe ?
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde
Qu'on ne sait pas qui fait loi, et qui s'y fonde.
Il est acquis que l'on ne vit pas que d'espoir qu'on est mal !
Quand on a faim, on a qu'un idéal, y mettre fin
Mais est-il indétrônable, ce roi qui pend son vassal ?

Oh, tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde,
Qui lui tournent autour et l'apathie l'inonde.
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde,
Tournent les vautours à l'appétit qui gronde.

Connais-tu ce qui fait sauter les plombs de la masse ?
Le nombre des liasses fait qu'on y succombe.
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde,
Qu'on ne sait pas qui est l'âme et qui est l'ombre.
Il est acquis qu'il en faut bien. Et c'est les faits qui parlent.
Quand on n'a rien on n'est même pas l'égal
De ces vauriens qui de leur argent sale
S'en lavent les mains et cavalent.
S'effondrent les cours, remontent les cours,
Chaque jour chaque seconde varie la bourse, la vie des comptes.
S'effondrent les cours, remontent les cours,
Chaque jour chaque seconde varie le sourire de la Joconde.
Tout a son prix, tant de systèmes et tant de théories
Qui se veulent saines mais oublient qu'il est acquis
Que la faiblesse fait la force de celui qui met en pièces l'utopie.

Oh, tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde,
Qui lui tournent autour et l'apathie l'inonde.
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde,
Tournent les vautours à l'appétit qui gronde.

Il est acquis qu'il est pervers que 2 tiers crèvent la dalle,
Quand le troisième est à table…
Tous aux abris ! Quand se déclenche la crise de foie tout dévale
Des nuits blanches aux jeudis noirs.

Oh, tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde,
Qui lui tournent autour et l'apathie l'inonde.
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde,
Tournent les vautours à l'appétit qui gronde !
 

Rien venir

Les années passent et je me traîne
Je ne vois toujours rien venir.
Dire que je m'en lasse ce serait faire un pléonasme
Autant se dire que le présent vaut qu'on s'y intéresse.
Se faire une place en vaut la peine
Mais encore faut-il la choisir.
Alors je m'accroche à mes rêves, à l'utopie de mes désirs
Au mieux ils vivent, au pire ils crèvent…

Les années passent et elles ne drainent
Non pas que de bons souvenirs,
Mais autant que je m'en souvienne à faire le comte
Les plaisirs restent en amont amants des peines…
Des yeux se glacent deviennent obscènes,
Et odieux jusqu'à faire rougir
Le feu qui passe dans mes veines,
Mon Dieu que va-t-il devenir et l'enjeu en vaut-il la peine ?
Je ne vois toujours rien venir…
Je ne vois toujours rien venir,
Et j'aimerais ô combien pouvoir dire que je ne m'étais pas trompé
Avant, avant d'aller…
Avant d'aller quérir les temps passés qu'on ne peut retenir,
Me nourrir de regrets avant d'abandonner…

J'attends le dénouement…
Les années passent et elles sont belles.
Le présent vaut bien l'avenir !
Le passé n'est qu'une poubelle propre à classer
Et à jaunir ce qu'on était, je préfère être.
Les années passent et c'est un fait,
Prévenir vaut mieux que guérir
Mais à choisir je me permet de renchérir sur le sujet.
Je voudrais vivre à en crever.
Je ne vois toujours rien venir, je ne vois toujours rien venir,
Je ne veux toujours pas guérir et j'aimerais
ô combien te voir dire qu'il n'y a rien à soigner
Avant, avant d'aller…
Avant d'aller maudire ce vieux portier gardant ce "paradis"
S'il ne veut pas me faire entrer !
Avant, avant d'aller…
Le pire est-il à venir ?…
 

Du rififi chez les branques

Il se voyait en grand truand légendaire,
Forçant le respect à tous ces branques de première,
Il soignait l'accroche, comme son revolver,
Veston 3 boutons, 2 poches et gominé capillaire,
Il se voyait tel, tel, tel Capone, en contemporain,
Pas tel untel, mais tel qu'était Capone.
Aux maintes hommes de mains à sa pogne,
il s 'inventait un pédrigrée des moins clairs,
Lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc.

Il se voyait comme le roi des gangsters,
Comme un clone d'Al Capone, homme et truand légendaire,
Mais il n'était en somme qu'un branque de première,
Comme un clone d'Al Capone à 3 francs 30… et c'est cher !
Oh, il se voyait comme ces cadors soumis à toutes les prières,
Sans remords sans recours au sang froid ;
Hors-la-loi, mais en pleine lumière et suicidaire était de nier sa gloire.
Quand, dans les claques, il matait la taulière
Dans la voix des macs c'est en clair :
« Toi la ménopausée zèle… tes donzelles au boulot
sinon c'est moi qui te ferai pisser le sang à nouveau ! »
Il se voyait fier, parrain des gangsters
Quel camouflet ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère
Il se voyait en tueur fou sanguinaire
Qui coûte que coûte ne fait jamais machine arrière
Il saignait partout les parties de poker,
Ceux qui posaient plus de deux paires
Il les expédiait chez "Dieu le père".
Il se voyait tel, tel, tel Capone, en contemporain,
Pas tel untel, mais tel qu'était Capone.
Dans le règne des flingues qui résonnent.
Il rackettait même les plus hauts fonctionnaires,
Il les faisait tellement chanter qu'ils croonaient
Et battaient Fred Astaire.

Il se voyait comme le roi des gangsters,
Comme un clone d'Al Capone, homme et truand légendaire,
Mais il n'était en somme qu'un branque de première,
Comme un roi sans couronne si ce n'est en implants dentaires !
Oh, lui qui n'était qu'homme… mythomane dans un mitan de verre
Pyromane jouant la flambe, et sévère
Quant aux femmes, sans passer au travers,
Elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers
Lui se voyait mâle, et levant des compagnes,
Qu'il arrosait de diamants et de champagne
Il se voyait fier, comme en affaires, parrain des gangsters
Quel camouflet ce n'était que le parrain des mouflets de son beau-frère

Il trouve lourd le "pour", se dit « je vais le faire ».
Mais en ce jour il a mordu la poussière, à son premier coup
Face à la caissière, lui laisse une, deux, trois secondes…
Elle a tiré la première ! Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre
Sans avoir le temps de sortir son revolver.
A jouer les cadors, ça mène au cimetière,
Ci-Gît, repose et dort feu le roi des gangsters…
 

Anathème

Quand le ciel devient la loi, qu'il devient la guerre
Je deviens tel le gaulois qui le craignait naguère
Et paix n'est-il pas mot de foi ?
Pourtant la voie contraire a primé tant de fois, et
S'il émane, des cieux mille visions
S'il est vrai que la manne tend au bon
Se noie la vocation et les démons reparlent.
Quand l'ambition reprend le pas
Quand il n'y a que le choix des larmes, que le choix des maux
Pour proclamer les cieux moi profane je n'entends que l'écho
Du feu qui combat le feu, le drame
C'est qu'il faut de l'eau ! au nom de Dieu !
L'adieu aux armes n'est pas encore pour bientôt

Quand le ciel devient les croisades et les bannières
Quand pêle-mêle les batailles d'aujourd'hui et d'hier
Émaillent la croyance et le fer, que sera la pénitence ?
Car il est là l'enfer et s'il émane des cieux mille visions
Qui peut dire si les mânes planent ou non ?
Chacun sa conviction mais il y a bien mystère :
Quand les canons vont-ils se taire ?
Quand il n'y a que le choix des larmes, que le choix des maux
Pour proclamer les cieux moi profane je n'entends que l'écho
Du feu qui combat le feu, le drame
C'est qu'il faut de l'eau ! Au nom de Dieu !
L'adieu aux armes n'est pas encore pour bientôt…

De tous temps se tend la corde, soit intègre ou la mort !
Est-ce bien là le dessein en somme ?
Pourtant tombent les hommes, on le constate encore !
La saint-barth a tant de décors…
Quand le ciel est la loi, qu'il est caution du fer,
Des légions et des missionnaires
Je suis tel le gaulois qui le craignait naguère
Lorsque la foi devient la guerre…
Quand il n'y a que le choix des larmes, que le choix des maux
Pour proclamer les cieux moi profane je n'entends que l'écho
Du feu qui combat le feu, le drame
C'est qu'il faut de l'eau ! au nom de Dieu !
L'adieu aux armes n'est pas encore pour bientôt

Le ciel est bleu, le reste n'est pas un lieu funeste
Le ciel est bleu, qu'il reste loin des enjeux funestes,
Loin des anges funestes…
 

Le Gauche

Voici une fable obscène, pas la peine d'être "La Fontaine !", le thème en est "Cathy Mégère" qui voulait devenir mère et ainsi gagner la mairie, dans un "oui" solidaire et serrer la main d'un mari...elle est prète à tout faire...!
Elle trouva, non sans mal, un mâle qui la voulu, c'était un nain pâle, aux mains sales, bien maigre dévolu...Un âne, héritier de "Laval" et elle fût son élu...Mariés, ils se mirent en campagne de l'enfant tant voulu...

Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelques existences
Ce ne serait que coïncidence...

Ils s'installaient en ménage, mais avant tout le faisant...elle, aussi conne qu'un balai, lui le manipulant... Sans traîne, pour préserver leurs gènes, ils firent c'qu'on fait quand on s'aime : "l'extrème"...Mais narrer leurs ébats...je n'en ai pas le droit...alors je prends le gauche...
Qui a dit "l'amour rend aveugle"? Je n'dis "qu'à moitié", borgne...on devient, quand on lorgne sur la seule natalité, aussi oui un enfant est né, scellant l'union de leur flamme...prie ! Qu'il n'soit pas appelé du prénom de "Marianne"...

Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelques existences
Ce ne serait que coïncidence...

Dans toute fable est admise
une morale même si prise en son sens
littéral, elle est banale : ...
c'est un critère suffisant!...élémentaire,
ce faisant !...pour être mère...
Cathy desserre les jambes...
 
 

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